Aujourd’hui, les cyberattaques ciblent toutes les structures, et leur impact peut être dévastateur. Récemment, l’agence française France Travail a été la cible d’une importante cyberattaque. Celle-ci a mis en danger les informations personnelles de plus de 10 millions de demandeurs d’emploi. Ce qui rend cette attaque particulièrement inquiétante, c’est que les données volées ont été mises en vente sur le dark web. Ainsi, les données personnelles des individus concernés ont été exposées. Par effet rebond, le risque a été décuplé pour ces personnes, avec la divulgation de leurs identités et numéros de Sécurité sociale.
Que s’est-il passé ? Une cyberattaque massive contre France Travail
Le 23 août 2023, France Travail a révélé avoir été victime d’une attaque de cyber malveillance. Les cybercriminels ont ciblé un prestataire de l’agence : la société Majorel. Cette entreprise assurait la digitalisation des documents transmis par les demandeurs. Elle permettait leur traitement administratif. Cette attaque a compromis un volume important de données.
La fuite massive a touché les personnes inscrites en février 2022, ainsi que celles ayant cessé leur inscription depuis moins de 12 mois. Les informations volées comprennent les noms, prénoms, numéros de Sécurité sociale, numéros de téléphone, numéros de permis de conduire, expériences professionnelles et emplois recherchés.
Où est-ce que les données vont aller ?
L’une des préoccupations majeures est la mise en vente des données sur le dark web.
Le dark web est une partie cachée et anonyme d’internet. Il rend la traçabilité des utilisateurs difficile. On y trouve de nombreuses activités illégales, comme la vente de données personnelles volées.
Dans ce cas précis, un pirate informatique bien connu a mis en vente la base de données de France Travail, datée de 2022. Elle contient les données de plus de 10 millions d’usagers. Il la propose à un prix dérisoire de 900 dollars. Pour attirer les acheteurs, il a publié des échantillons pour prouver l’authenticité de la fuite.
Quelles sont les conséquences du détournement d’informations ?
La vente de ces données représente un danger majeur pour les personnes concernées.
En effet, les cybercriminels peuvent mener des campagnes de phishing plus ciblées. Par exemple, avec le numéro de Sécurité sociale, ils peuvent envoyer des SMS crédibles. Ces messages demandent la mise à jour de la carte vitale ou d’autres données sensibles. Le but est de faire cliquer la victime sur un lien malveillant. Ce lien peut installer un rançongiciel qui chiffre les fichiers. Les criminels exigent ensuite une rançon pour les déverrouiller.
De plus, ces données permettent aussi des usurpations d’identité.
Le numéro de Sécurité sociale donne accès à des données médicales. Son vol peut mener à des tentatives de chantage. Les données fiscales peuvent aussi servir à envoyer de faux rappels d’impôts. Enfin, un ensemble complet d’informations personnelles permet des fraudes bancaires ou la redirection d’amendes.
La nécessité d’avoir un parc informatique sécurisé
Cette attaque rappelle l’importance de renforcer la cybersécurité des organisations et des individus.
Chacun doit rester vigilant face aux menaces en ligne, éviter de répondre à des messages suspects et signaler toute activité douteuse. La prévention reste le meilleur rempart contre les cyberattaques.
La sensibilisation des employés est essentielle.
Les notaires et leur personnel doivent connaître les méthodes des cybercriminels, comme le phishing, l’hameçonnage ou l’usurpation d’identité. La prudence est de mise face aux e-mails, liens ou pièces jointes inconnus.
En parallèle, il est essentiel de définir des politiques de sécurité claires.
La gestion des droits d’accès aux données sensibles doit être rigoureuse. Seuls les employés autorisés doivent y accéder. Une vérification régulière de ces accès est indispensable..
Quels sont les impacts d’une cyberattaque pour les notaires ?
Les offices notariaux doivent, comme toutes les entités, appliquer des mesures de cybersécurité.
Ils doivent adopter des politiques efficaces pour respecter les obligations réglementaires. L’attaque contre France Travail montre le risque lié à la fuite de données. Elle souligne aussi l’importance de sécuriser ses sous-traitants.
La prévention et la sensibilisation sont essentielles pour protéger les données sensibles et la réputation des études.
La conformité à la directive NIS2 de l’Union européenne doit devenir une priorité. La cybersécurité est un défi permanent. La vigilance reste notre meilleure défense.
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